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Bukavu : un homme tue sa femme pour avoir consulté son téléphone

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Société
Bukavu : un homme tue sa femme pour avoir consulté son téléphone

Une homme a mis fin à la vie de sa femme lundi 30 septembre à Bugabo dans la ville de Bukavu, en province du Sud-Kivu, c'est après que l'épouse ait consulté son téléphone. 

L'association des femmes des médias AFEM qui confirme l'information dans son rapport sur les cas de meurtre des femmes au Sud-Kivu indique que celle-ci a été tabassée à mort par son époux après qu'elle ait vérifié son téléphone. 

Dans ce même rapport exploité par Election-net.com, AFEM indique que depuis 2022, plus de 10 femmes ont déjà perdu la vie dans les mêmes circonstances, tuées par leurs époux ou partenaires de sexe. 

Pour ces cas de meurtre des femmes, le territoire de Mwenga vient en tête avec 5 cas, suivi du territoire de Kalehe qui en deux, puis deux dans la ville de Bukavu et le territoire de Kalehe 1 seul cas. Hormis les meurtres, d'autres cas, 97 ont été enregistrés à travers la province du Sud-Kivu. Des violences conjugales. 

L'association des femmes des médias condamne et déplore avec la dernière énergie ces crimes perpétrés dans le cercle familial, pendant que la RDC dispose d'une loi qui réprime les violences basées sur le genre et d'une stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre.

AFEM salue par ailleurs le fait que certains bourreaux ont été déférés devant les juridictions compétentes, afin de répondre de leurs actes et encourage la justice à rechercher d'autres coupables qui ont pris fuite après avoir commis leurs forfaits.

AFEM attire l'attention de l'opinion aussi bien nationale qu'internationale, sur le fait que ces meurtres liés au genre, sont la manifestation de la plus brutale et extrême violence exercée sur les femmes et les filles, et qui les empêche d'apporter leur pertinente et Indispensable contribution à la construction d'une paix durable en République Démocratique du Congo.

Face à ce tableau sombre en province du Sud-Kivu, AFEM recommande aux autorités politico-administratives et sécuritaires de mettre en place et renforcer les mesures de protection des victimes, des acteurs et des ONGs qui dénoncent ces actes et à la justice d'identifier, d'interpeller les coupables ou bourreaux des femmes, et s'assurer qu'ils purgent totalement leurs peines sans influence aucune.

Au besoin, organiser des audiences foraines dans les milieux ou se commettent des cas de féminicide ou meurtres des femmes pour des raisons pédagogiques.

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