En ce mardi 22 avril 2025, l’Accor Arena de Paris s’est transformée en un véritable temple de solidarité pour les populations meurtries de l’est de la République Démocratique du Congo. 

Le concert caritatif Solidarité Congo, organisé en partenariat avec l’UNICEF, a tenu toutes ses promesses ; un moment d’unité, d’émotion et d’engagement en faveur des victimes de la guerre d’agression qui continue de faire rage dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri.

Sur scène, des figures emblématiques de la musique africaine et internationale ont uni leurs voix pour une même cause. De Gims à Fally Ipupa, en passant par Dadju, Youssoupha, Soolking, Angélique Kidjo, Stefflon Don, Céline Banza, Gloria Bash ou encore Gazo, chaque artiste a su insuffler au public un message fort : " le Congo ne doit pas être oublié ". Ils ont chanté l’espoir, la résilience et la paix, sous les ovations d’un public conquis, rassemblé par milliers dans l’arène parisienne.

Le défi logistique et émotionnel était immense. Initialement prévu le 7 avril, le concert avait été reporté à cause d’une controverse diplomatique. Mais ce 22 avril, le message est passé haut et fort, la souffrance des enfants congolais déplacés ne peut plus être ignorée. Le succès a dépassé toutes les attentes. En plus de la foule présente physiquement, des millions de téléspectateurs ont suivi l’événement retransmis en direct sur la RTNC, les chaînes partenaires à travers le monde et les plateformes de streaming. Les réseaux sociaux vibraient au rythme des prestations, avec des hashtags comme #SolidaritéCongo ou #UnisPourLaPaix en tendance toute la soirée.

Ce concert n’était pas qu’un spectacle. Il a permis de mobiliser des fonds considérables qui seront reversés à l’UNICEF pour financer les programmes d’assistance aux enfants victimes des conflits armés dans l’est du pays. Une goutte d’eau dans un océan de besoins, certes, mais une goutte précieuse, chargée d’amour et de volonté collective.

Au-delà des chiffres, ce mardi aura été une victoire symbolique,  celle d’un peuple qui refuse de se taire face à l’injustice, celle d’une diaspora mobilisée, celle d’artistes qui transforment leur notoriété en moteur d’action, celle d’un pays qui crie au monde qu’il a besoin de paix.

Et pour les enfants de Goma, Bukavu, Bunia, Beni ou Rutshuru, ce concert aura été plus qu’un moment de musique. Il aura été une lumière, une preuve qu’ils ne sont pas seuls. Une preuve que, malgré les bombes et les balles, l’espoir chante encore au Congo.

Les organisateurs dont, en tête d'affiche, le célèbre Gims a promis en fin de cette soirée de multiplier ces genres d'initiatives afin que la voix des victimes de la guerre d'agression soit entendue à l'international malgré l'inertie des grandes puissances face à cette crise.