Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville de Kinshasa ont causé plusieurs dégâts dans différents quartiers à l’instar du quartier Ndanu et salongo dans la commune de Limete et plusieurs autres des communes environnantes comme Masina et Ndjili. 

Les populations de cette partie de la ville sont dans un état de colère et de désolation face à cette situation. Selon Josué Konde, habitants du quartier salongo dans la commune de Limete, le premier responsable de cette situation est l’état congolais qui a permis la construction anarchique des maisons de ce quartier. 

« Le premier responsable de cette situation sont les autorités. Ils ont permis des constructions à des endroits où l’on ne devrait pas construire. Bien sûr que la population est fautive, mais l’état ne devrait pas permettre qu’on construise dans ces endroits », a-t-il dit. 

Pour sa part Crispin Kobolongo (activiste de la société civile) regrette que l’état congolais ne soit pas prévoyant. Il estime que cette situation aurait pu être évitée si le gouvernement avait pris en considération les alertes de la Metelsat prévoyant des fortes pluies en ce mois d’avril.

« Cette situation pouvait être évitée par le gouvernement, car la météo annonçait déjà des fortes pluies en ce mois d’avril. Le gouvernement devrait prendre des dispositions afin d’éviter ou du moins de réduire la conséquence de cette catastrophe ». 

De son Côté, Micheline, mère de sept enfants, remontée face à la situation qu’elle traverse après les inondations invite l’État à ne pas attendre les conséquences, mais à agir en amont des catastrophes. 

« L’état aime ces genres des situations quand il y a des dégâts. Après, ils viennent faire le constat. On leur demande d’avoir notre souci », a-t-elle dit. 

Rappelons que selon les chiffres du gouvernement annoncé par le ministère de l’Intérieur dans un communiqué, on dénombre au moins 35 morts après les pluies diluviennes et les inondations qu’ont connues certains quartiers et commune de la ville de Kinshasa.