L'Assemblée provinciale du Kasaï-Central est le théâtre de vives tensions ce lundi, opposant les membres du bureau déchu aux députés à l'origine de leur destitution. La situation, tendue, suscite des craintes d'escalade et appelle à une médiation urgente.  

Le 10 juin dernier, le bureau de l'Assemblée provinciale, accusé de « gestion opaque » et de « détournement de fonds », a été destitué suite à une pétition signée par plusieurs députés. Mais les anciens responsables, contestant cette décision, ont tenté de reprendre place en convoquant une séance ce lundi.  

À leur arrivée, les ex-membres du bureau, dont l'ancien président Daniel Lukusa, se sont heurtés à une ferme opposition. Willy Wishiya, figure des pétitionnaires, leur a "interdit l'accès" à la salle des plénières, aggravant les crispations.  

La tension est décrite comme « palpable » par des observateurs locaux. Certains élus réclament l'intervention « immédiate » des autorités supérieures pour éviter une dégradation de la situation.  

Si les pétitionnaires invoquent le respect de la décision de destitution, leurs adversaires dénoncent une « manœuvre politique ».