Depuis plus de deux ans, la République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à une invasion de son territoire par les troupes rwandaises, qui soutiennent les rebelles du M23. Cette situation a entraîné une occupation de plusieurs entités de l'Est de la RDC, exacerbant les violences et générant une crise humanitaire d'une ampleur sans précédent.

Parallèlement, l'Ukraine est en proie à une invasion russe depuis plus de deux ans, avec des annexions de territoires comme la Crimée par la Russie. 

Face à cette agression, l'Ukraine a adopté une stratégie de résistance active, parvenant à rétablir un certain équilibre dans le conflit. Des combats intenses sont observés, avec des tirs croisés entre les deux nations, l'Ukraine ayant désormais la capacité de riposter efficacement contre les forces russes.

Se basant sur la situation critique en RDC, certains plaident pour une approche similaire. Ils ont abandonné à la RDC de répondre à l'agression rwandaise par une contre-offensive sur le territoire rwandais, afin de rétablir un rapport de force équitable. Selon cette perspective, en prenant des mesures offensives contre le Rwanda, la RDC pourrait forcer Kigali à négocier sérieusement et à accepter des conditions plus favorables pour le retrait de ses troupes du sol congolais.

Cependant, cette proposition soulève de nombreuses questions. L'option d'une intervention militaire au Rwanda pourrait entraîner des conséquences imprévues et compliquer davantage la situation régionale.