Alors que la ville de Bukavu vient de tomber ce vendredi 14 février entre les mains des rebelles du M23/AFC soutenus par l'armée rwandaise, les tensions politiques se ravivent après les déclarations du président Félix Tshisekedi à la Conférence sur la paix de Munich, accusant son prédécesseur Joseph Kabila de soutenir ces groupes armés. Le camp Kabila n'a pas tardé à réagir, remettant catégoriquement ces accusations et y voit une tentative de diversion face aux défis sécuritaires du pays.

Barbara Nzimbi, Conseillère en communication de l’ancien président, a dénoncé sur son compte X ce qu’elle qualifie de "déni profond" de Félix Tshisekedi, estimant que cette obsession à voir Kabila derrière les troubles actuels est une perte de temps et d’énergie. Elle affirme par ailleurs que la seule bataille que le peuple attend du président est celle de l’amélioration des conditions de vie et de la stabilisation durable du pays.

Cette controverse intervient alors que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC demeure toujours préoccupante, avec des combats opposant les FARDC aux rebelles du M23 dans plusieurs zones de cette partie du pays.