Dans un double mouvement stratégique, le gouvernement congolais a simultanément redessiné les périmètres existants et ouvert 52 nouveaux blocs pétroliers dans la Cuvette centrale, portant à 55 le total des zones exploitables. Une approche inédite qui tente de répondre aux impératifs économiques et environnementaux.

Le grand recalibrage  

Sous l'impulsion du président Félix Tshisekedi, le redécoupage des blocs existants entraîne désormais les empiètements sur les aires protégées du bassin du Congo. Cette révision technique, validée en Conseil des Ministres le 2 mai 2025, permet de :  

- Lever les blocages à la commercialisation  

- Désamorcer les critiques internationales  

- Préserver 60% de la forêt tropicale initialement concernée  

L'expansion contrôlée

Parallèlement, le ministre des Hydrocarbures Aimé Molendo Sakombi a annoncé l'ouverture de 52 nouveaux blocs, dont trois déjà attribués à CoMiCo (Mbandaka, Lokoro, Busira). Le nouveau dispositif intègre :  

- Une cartographie excluant les parcs nationaux  

- Un cadre fiscal incitatif pour l'exploitation responsable  

- Des audits environnementaux obligatoires  

Chiffres clés :  

- 30% de surface en moins que le projet initial  

- 55 blocs au total désormais disponibles  

- 3 contrats déjà signés avec clauses écologiques