RDC : ces inquiétudes du CNPAV sur la réouverture de 52 nouveaux blocs pétroliers
Le gouvernement congolais relance l’exploration de 52 blocs pétroliers, une décision qui alarme les défenseurs de l’environnement et de la transparence. L’absence d’appels d’offres compétitifs, de consultations locales et d’études d’impact indépendantes soulève de graves questions.
Alors que l’appel d’offres de 2022 avait été annulé pour irrégularités, le gouvernement reprend aujourd’hui une démarche critiquée, attribuant certains blocs sans transparence. Le collectif Le Congo n’est pas à vendre (CNPAV) dénonce des pratiques qui pourraient exposer le pays à d’importantes pertes financières, comme ce fut le cas avec Dig Oil, où l’État a dû payer 670 millions de dollars sans aucun bénéfice.
Le CNPAV souligne dans son communiqué de ce jeudi 22 mai consulté par Election-net.com, que plusieurs blocs se trouvent dans des zones écologiquement sensibles, notamment près des tourbières de la Cuvette Centrale, cruciales pour le climat. Pour cette structure, "leur exploitation pourrait libérer d’énormes quantités de CO₂ et menacer des espèces emblématiques comme l’okapi et le bonobo. Pourtant, aucune étude d’impact crédible n’a été rendue publique".
Le CNPAV exige :
1. La suspension des attributions sans appel d’offres transparent.
2. La publication des contrats et des bénéficiaires réels.
3. Des études d’impact indépendantes.
4. Une évaluation économique rigoureuse.
5. L’implication des communautés locales.
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