Vendredi dernier à Kinshasa, cinq policiers ont été arrêtés après avoir participé à l'expulsion forcée d'un diplomate français d'une résidence appartenant à l'ambassade de France.

Cette opération, menée avec des « plaignants » et des « agents du parquet », s'inscrit dans le cadre d'un conflit foncier, au cours duquel le diplomate a été agressé et contraint de remettre les clés de la résidence.

Un incident diplomatique majeur

Selon une source diplomatique, cet incident constitue une « grave intrusion » dans une propriété française, en violation flagrante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques. La même source a révélé que le premier conseiller, le conseiller culturel, ainsi qu'un agent de sécurité de l'ambassade ont également été menacés lors de l'incident. « La villa du conseiller culturel a été forcée et vidée de ses meubles, et le conseiller de l'ambassade, occupant de la résidence attaquée, a dû être hospitalisé », a-t-elle précisé.

Sécurisation des lieux par la police congolaise

En réponse à cet incident, une équipe de police, dirigée par un commissaire des services spéciaux, a été envoyée pour sécuriser la résidence diplomatique française pour une durée d'un mois, selon un ordre de mission. Un agent de sécurité sur place a confirmé que le diplomate français avait été violemment agressé.

Silence des autorités et de l'ambassade

Pour l'instant, ni l'ambassade de France ni les autorités congolaises n'ont émis de déclaration officielle concernant cet incident, qui risque de provoquer des tensions diplomatiques entre la République démocratique du Congo et la France. Cet événement met en lumière les défis liés à la protection des missions diplomatiques et pourrait entraîner des répercussions diplomatiques importantes.