Le Syndicat des enseignants du Congo (SY.E.CO) a pris une position ferme ce vendredi 30 août 2024, suite aux conclusions de la commission paritaire de Bibwa. Dans une déclaration signée par le secrétaire général du syndicat, Cécile Tshiyombo, les enseignants et le personnel de l'éducation affiliés au SY.E.CO ont exprimé leur profond mécontentement face à l'attitude du gouvernement de la République, qu'ils accusent de faire preuve de "mauvaise foi manifestée" en refusant d'accéder à leurs revendications.

Parmi les principales revendications, les enseignants demandent :

- L'octroi d'un salaire minimum de 500 dollars américains, soit environ 1 500 000 FC, conformément au coût de la vie.

- La mécanisation des enseignants nouvelles unités (NU) et non-payés (NP).

- Une retraite honorable pour les enseignants, tant au niveau national qu'international, assurée par la CNSSAP.

Ces revendications sont, selon le syndicat, essentielles pour la revalorisation de la fonction enseignante en République Démocratique du Congo.

En conséquence, "les enseignants membres du SYECO et personnels de l'éducation décident de la non-reprise des cours dès ce lundi 2 septembre 2024 et décrètent une grève sur toute l'étendue du territoire qui prend effet dès ce vendredi 30 août 2024". , stipule la déclaration syndicale.

La rentrée scolaire, prévue pour ce lundi 02 septembre, semble donc compromise, laissant des milliers d'élèves et de parents dans l'incertitude. Le bras de fer entre les enseignants et le gouvernement pourrait ainsi marquer le début d'une année scolaire sous haute tension en RDC.