Membre du Gouvernement Suminwa, le Ministre d'État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo, Constant Mutamba Tungunga était en meeting populaire le samedi, 14 décembre 2024 à Kinshasa, la capitale du pays. 

Par ailleurs Président de la formation politique, Nouvelle Génération pour l'Emergence du Congo (Nogec), Mutamba Tungunga a réuni des milliers des personnes pour donner la vision de son parti au sujet du débat sur les reformes Constitutionnelles envisagées par le Président Congolais, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. 

En effet, dans une place Sainte Thérèse noire du monde, le jeune ministre dont la voix devient de plus en plus audible notamment dans les milieux de la jeunesse qui s'identifie à lui particulièrement à cause de ses décisions courageuses dans le secteur de la Justice, Constant Mutamba n'est pas allé par quatre chemins pour donner sa position, au mieux, la position de son parti au sujet de la Constitution du pays.

Pour commencer, le Président de la Nogec a rappelé les péripéties ayant caractérisé l'histoire constitutionnelle de la RDC en commençant par la Constitution de Luluabourg (actuel Kananga) jusqu'à celle de 2006 en passant par la Constitution de la deuxième République (Zaïre de Mobutu) et le texte transitoire institué par le régime de Laurent Désiré Kabila. 

Pour Mutamba Tungunga, chaque Président de la République en RDC, vient avec sa Constitution. Joseph Kasa-Vubu (1960-1965), Joseph Désiré Mobutu (1965-1997), Laurent Désiré Kabila (1997), Joseph Kabila (2006 à nos jours).

Il a pour ce faire, déclaré son attachement à cette initiative présidentielle de réformer la loi fondamentale tout en mettant en garde la population contre les opposants qu'il qualifie des manipulateurs car bénéficiant des faveurs du pouvoir en développant au même moment un discours mensonger principalement contre le Chef de l'État, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. 

"Nous refusons les opposants du ventre ne cherchant que leurs seuls intérêts. Ils vous déclarent à longueur des journées être contre le pouvoir mais leurs enfants sont remplis dans des cabinets ministériels. Pendant la période électorale, qui avait payé leurs cautions des candidatures [Fatshi (surnom du Chef de l'État Congolais)] clame le public visiblement en symbiose avec l'orateur. Ces opposants viennent des nuits demander de l'argent et la journée, les mêmes sont dans la critique. Que personne ne vous trompe, nous allons toucher à cette constitution, les réformes envisagées vont être opérées", a-t-il déclaré en lingala, l'une des quatre langues nationales du pays. 

Auréolé par le dernier discours sur l'état de la Nation prononcé par le Président Tshisekedi en milieu de semaine face au Congrès concernant l'application des recommandations des états généraux de la Justice, l'impertubable Mutamba est l'un des principaux partisans d'une refonte complète des lois du pays qu'il juge obsolètes dans un contexte politique et social en perpétuel évolution.